les paroles expirent de joie, sans
en rien ressentir elles-mêmes. Relâchées et prises même
dans le sommeil, – leurs adresses sans personnes, leurs
foyers ne sont pas sans brûler. Elles ne sont pas sans objet.
Déliées de leur fin, les paroles
démembrées en une suite de moments autonomes et
contradictoires
Vient de paraître : Luc Bénazet, Unités, CipM, 2014.